Une quiche nommée loally

Une quiche nommée loally

Au pays de Kaikoura

892638_10200437066703654_1467419446_o.jpgNostalgique ou soudaine envie d’être aimable ? En tout cas, il m’a pris la soudaine envie de réécrire un article sur la ville de Kaikoura et les expériences que j’y passées en peu de jours. Ce billet relatera notamment des rencontres dans ce village.

Pour ceux qui n’ont pas lu le premier article sur Kaikoura, voici le lien pour réviser avant la découverte de celui-ci : https://loally.blog4ever.com/the-adelphi-backpackers-une-auberge-d-epouvante

J’admets avoir été un peu dur avec l’hôtel et n’avoir pourtant pas détaillé mes expériences positives. Je me rattrape expressément !

funny-dogs-with-positive-attitude.jpgJ’ai donc débarqué seule dans cette bourgade, un après-midi de pluie, sous les bons conseils d’Anton (je vous en parlerai, à l’occasion).

Je me trouvai dans ma chambre, lorsqu’une canadienne apparut. Elle me demanda ce que j’avais prévu de faire ce soir même. Peu inspirée, je déclarai me rendre au bar d’en face. Plutôt enjouée, elle me demanda l’autorisation de se joindre à moi. Deux heures passèrent et je m’inquiétai soudainement de sa nationalité, son accent étant étrange… Elle me répondit qu’elle venait du Canada ; la partie française. J’ai souri et ai annoncé que je venais de France (la partie française). Nous avons donc switché en français, mais soudain, ma compréhension fût trop inconfortable. Nous avons donc une fois de plus switché ;  en anglais.

b93c6b4bd78be5e36176eb74c4a18d61.jpgIl faut savoir qu’il n’y a que deux rues dans ce village, et que là où je logeai, les bars s’y succédaient prodigieusement.

c8a2d701dbeb28d0a7bab89a76d5a78f.jpgNous écoutions un concert et une autre canadienne était extrêmement (un peu trop), enjouée par la prestation de la chanteuse sur scène. Nous finîmes la première partie de la soirée toutes les quatre (les canadiennes, la chanteuse néo-zélandaise et moi-même), puis trois néo-zélandais se convièrent à notre tablée. Lors d’une pause cigarette, je racontai ma vie à un Anglais (cela ne semble pas très important, mais vous comprendrez plus tard.)

Nous changeâmes de bar et rejoignirent le « garage » (un autre bar). Je me suis rendue au bar et ai rencontré un groupe de Français que je rejoints et avec qui je terminai ma soirée.

894566_10200437129745230_1166056972_o.jpgLe lendemain matin, je prenais mon café sur la  « terrasse » de l’hôtel et fus agréablement surprise de constater que tous les passants me saluaient (soirée mouvementée/arrosée). Un anglais apparût devant moi et me parla comme si l’on se connaissait depuis toujours. Il me demanda ce que j’avais prévu pour la journée car il songeait regarder des cassettes vidéo à l’hôtel (oui, oui : des cassettes vidéos !). Anglais m’accompagna pour une marche qui ne devait durer que vingt minutes mais qui a duré près de deux heures trente… Au bout de la digue, il me fît remarquer qu’il gisait un phoque mort sur la plage. Je m’approchai (un peu trop) et constatai qu’il n’avait aucune trace de maladie ni de blessure. Et à cet instant, le phoque me réprimanda. Je l’avais réveillé un peu brutalement. Nous étions arrivés dans une colonie de phoques, sans même le savoir.

885968_10200437099904484_2043135053_o.jpgAlors, nous repartîmes chez un pêcheur de homards qui se trouvaient sur le chemin du retour, et que l’anglais connaissait de la veille. Nous nous joignîmes à l’heure de l’apéritif, nous goutions donc des homards et furent arrosés pour la soirée et convenions donc d’une date pour pêcher le homard le lendemain et reprendre quelques verres de vins. A ceux qui sortent leur téléphone alors que le pêcheur nous fait écouter et danser sur des airs des années cinquante, gare à votre matricule !!

Le lendemain, nous participions à une pêche aux homards, accompagnés de dizaines de dauphins joueurs qui nous accompagnaient joyeusement.

Plus tard, je revenais observer les baleines pour quelques heures de maux de mer dont je n’avais pas l’habitude de souffrir, mais merci le gingembre !!

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Vous aviez certainement remarqué qu’il n’y a aucun prénom ? C’est tout à fait normal. Jamais je n’ai demandé aux personnes que je rencontre d’où elles viennent, combien de temps elles restaient, quel était leur prénom, leur âge…  On s’en fout ! Profitez simplement de l’instant présent et des rencontres fortuites et vous en garderez d’aussi bons souvenirs.

 

Vous l’aurez compris, à Kaikoura : des canadiens, néo-zélandais, français, homards, dauphins, phoques morts et baleines…

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08/09/2015
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