Petit oiseau si tu n'as pas d'ailes...
On ne peut moins inspirée ce matin, j’ai lancé une requête via twitter concernant mon sujet du jour… (et aussi pour faire plaisir à mes lecteurs….!). Une idée me fût suggérée: « les enfants quittent le nid » (merci pour la contribution de Pascale Gauthe ! En revanche, le prochain billet sur la « vacuité substantielle de la transposition que l’humain a de sa propre genèse sur son rapport au fictif », proposé par @Lking972 attendra un beau matin d’été, lorsque je me tiendrai au bord d’un joli lac, devant un grand bâtiment tout blanc !).
Enfin ! Commençons au début : vous aviez une vie de couple raisonnable, écoutiez Jeanne Mas, un soir d’hiver en famille, et il vous a pris l’envie naturelle de concevoir un enfant, puis deux, puis….bref ! Votre enfant, dès sa naissance, vous a rendu une vie essentielle, agréable et remplie de surprises et de chocs : ses premiers mots, ses premiers pas, l’arrivée à l’école (j’ai fait un bond trop conséquent, non ? Ultimement, pour arriver au départ de votre progéniture rapidement, il valait mieux. ), le lycée et l’adolescence qui va de pair, l’université et souvent, à ce moment-là, le vide pour vous : votre bébé de 18 ans, quitte soudainement le nid.
Votre enfant s’émancipe, il s’en va pour un nouveau départ dans sa jeune vie d’adulte. Vous l’aviez supporté pendant 18 ans et il décide de faire ses études ailleurs, dans une nouvelle ville ou à l’autre bout du continent…. Il vous abandonne, n’appelle pas ou plus, il ne vous réclame plus pour laver son linge, ne s’inquiète plus du dîner préparé, de l’augmentation éventuelle de son argent de poche, de l’autorisation de prendre la voiture le weekend… Somme toute ; ce sont tous les tracas que vous vous réjouirez de laisser de côté avec le départ de votre rejeton. Et pourtant, vous remarquerez que cela vous manquera (à plus long terme, je le conçois) !
Vous serez pris de nostalgie soudaine, en repensant à votre enfant qui chouinait dans les rayons et quémandait sa Barbie, ses legos (rassurez-vous : les futurs parents orphelins débourseront davantage pour des iPad, des montres connectés, des chaussures volantes…Tout cela pour les voir scotchés sur leur canapé neuf, les yeux rivés sur tous ces écrans).
Ensuite, il y a ceux qui ne désirent pas couper le cordon. Ils restent jusqu’à la quarantaine voire plus, pour être sûrs de leur situation. On ne sait jamais. Il y a également ces autres, qui même partis, trop tôt, certainement, se trouvent à quelques milliers de kilomètres pour s’émanciper, et qui, toutefois, mendient des fonds pour subvenir à leurs loisirs… (sachez refuser ! Vous n’êtes pas des vaches à lait. Ils ont voulu vivre loin ; qu’il en soit ainsi.). Mais cela sera conté une autre fois !
Nonobstant, notez qu’en cas de coup dur, votre progéniture saura trouver les arguments pour revenir vers vous, notamment concernant la relève pour garder vos petits-enfants, pour lesquels vous pourrez offrir tout plein de cadeaux et acquiescer à toutes leur demande, avant de les restituer à leurs parents, bien excités !
Tout compte fait, vous vous étonnerez et retrouverez votre jeunesse, votre liberté, votre premier amour ! Vous respirerez, aimerez, vivrez et rirez parfois ! La vie reprendra son cours. A vous les parties d’accrobranche, les montagnes russes en hiver, la montée du Mont-Blanc en roller!
En substance, « laissez-vous aller ; ceci n’est qu’une valse ! » ;-)
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