Une quiche nommée loally

L'histoire du parallélisme entre ces colonies d'abeille, et cette terre que l'humain a colonisée.

La ruche humaine. Un monde tout à fait désorganisé, déterminé par des règles, des contraintes et les désirs de chacun.

Pour satisfaire à toutes ses ambitions, l'humain doit travailler et lutter au quotidien. Mais l'humain a des sentiments. Il a besoin de reconnaissance, de  bienveillance, de souciance et d'un soupçonné d'empathie ( Non, ceci n'est en rien la recette du bonheur! D'un meilleur quotidien, éventuellement? Il me manque les condiments... C'est un peu fade en goût). Et pourtant...

Dans cet environnement, chacun évolue avec un capital naissance, distribué aléatoirement, et dans cette roue de la fortune ambulante, chacun tente de saisir sa chance, selon sa personnalité, ses forces et ses faiblesses.

Les paluches de l'ombre? Ce sont ces prolétaires, ces palefreniers, ces roturiers, ces plébéiens, ces vilains qui sont pourtant essentiels au fonctionnement de la ruche humaine. Qu'ils aient consommé tout leur capitale naissance, qu'ils soient mal nés, qu'ils soient pédants, courageux ou oisifs, ils sont là et comme ces abeilles ouvrières, qui s'occupent de l'entretien, du ravitaillement du nid et des soins du couvain elles sont nécessaires au fonctionnement de la ruche.

De son côté, la reine, unique femelle fertile et féconde, est toujours protégée par son armée d'ouvrières, laissant le mâle s'éteindre aussitôt après l'acte de reproduction.

La reine ne félicite pas ses ouvrières ménagères, ses nourrices, ses servantes qui la nourrissent, ses approvisionneuses en denrées, ses éboueuses, ses agricultrices... (Ah! Si j'étais née reine des abeilles...j'aurais le cafard!)

Mais les abeilles ne s'en plaignent pas. C'est une société naturellement bien ficelée (Tout comme ces 7 nains qui sifflent en travaillant, s'enfonçant dans les mines ramenant des diamants pour certainement se procurer du crack, parce que là... Je ne comprendrais pas trop leur délire!).

L'homme, avec son orgueil, sa luxure, son avarice, son envie, sa colère, sa paresse et sa gourmandise, bouscule de par ses émotions et désirs, un état constitué (Bon là; je pense à Brad Pitt et à la tête de Gwyneth Paltrow dans une boite au milieu du désert. Cherchez pourquoi! Mes pensées malsaines...).

Que ce soit dans une contrée, une entreprise, une famille, l'humain est prisonnier d'une reine imaginaire que l'on ne saurait nommer universellement (On a tous, dans notre âme de petit enfant, une reine d'un conte que l'on affectionnerait tellement talocher violemment).

C'est la raison pour laquelle, ces menottes de l'ombre, se fatiguent et s'acharnent à courir vers une gloire artificielle (Je ne sais pas si vous vous rappelez de Cindy Saunders... Papillon de... Bon. Je vous laisse googgler cela, hein! Une battante, cela dit!).

Elles font de leur mieux, sont peu considérées et reconnues et se fondent dans une détresse qu'elles ne maitrisent pas.

Cette reine invisible, de sa hauteur, contemplera de son trône de fer, sans amabilité, sans sourire, sans regard sur ses travailleuses, ne remerciera que ces mâles, qui n'auront été utiles qu'à épandre leur semence et à disparaître séance tenante.

Ces travailleuses de l'ombre. Ces ouvrières, ces pionnes que l'on n'estime guère et qui disparaîtront pour fournir miel, pollen et cire au royaume des parias dont elles-seules sont souveraines, mais n'auront droit de tirer profit de tous ces bénéfices.

Si chacun prêtait attention à son voisin, à de moindres détails et ne serait-ce que souffler un merci nébuleux, des félicitations, même éphémères à ces petites ouvrières, la ruche humaine serait  une entreprise fiable et équitable.

C'était, là, la philosophie d'une insomniaque en plein délire nocturne!