Back to Work
En ce lundi, cette fin de vacances d’été, en ce matin au travail, il m’a pris une soudaine appétence de débuter la semaine avec un petit billet d’humeur. Je me rends compte, après maintes expériences professionnelles, qu’il y a un spécimen d’une race distincte, dans chaque entreprise. Vous allez vite comprendre…
On a tous ce collègue, frustré, qui, présent dans la boîte depuis des années, est assoiffé de pouvoir. Il a un champ professionnel bien défini, et pourtant, on le voit sur tous les plans : son poste, le vôtre, celui du supérieur hiérarchique et parfois, (surtout) se représente inconsciemment comme la commère du service. Ce personnage n’apprécie personne, et encore moins son chef. Dans le dos de son boss, il détaillera tous ses défauts et paraîtra soudainement d’une grande professionnalité soudaine, en sa présence. Il est critique de tout et si par malheur vous aviez une petite question, il lui prendra une petite heure pour vous répondre. Bref ; à ce gus, il ne faut rien confier car les débats s’avèreront être longs, inintéressants et plutôt malsains, vous dirigeant finalement, vers un silence frustrant pour vous.
N.B.: Je remercierai mes collègues ô combien nombreux, de ne plus déféquer en arrivant au travail, dès le matin. C'est ignoble! (les toilettes mixtes ne sont vraissemblablement pas un avantage!)Pareillement, vous aurez effectivement, la collègue frustrée. Une race bien différente de son congénère. En effet, cette souche d’individus est bien plus fourbe. Elle sera l’amie de tout le monde au travail, notamment ses chefs. Elle se mettra autant qu’elle peut en avant : au téléphone dans l’open space pour des appels personnels, à la machine à café et debout, pour parler d’une doudoune offerte (dont personne n’en a rien à cirer, mais bon… Chacun sa vie !), toute une matinée durant.
En outre, vous avez certainement remarqué ce petit gringalet, dont les conversations n’orbitent qu’autour de 3 thèmes : les femmes qu’il n’a pas, l’argent qu’il n’a pas et le football qu’il adore, mais n’est pas capable de courir sur plus de cent mètres pour autant. Vous le reconnaîtrez grâce à des phrases du type : «C’est pratique à Paris, de pouvoir se rendre à l’épicerie du coin pour acheter une bouteille, quand on a une fille à la maison », « Il y a un match, ce soir ? », « Les femmes dépensent moins en vêtement professionnel que les hommes. C’est avéré. »
Pour boucler le tout, parlons de cette équipe homophobe. Je vais simplement retranscrire la conversation mot pour mot (chaque prénom a été modifié afin de conserver l’anonymat et ne pas perturber le rythme de vie laconique de chacun.)
Une équipe de banquiers déjeune. Quatre individus sont assis à une table. Le vent est à l’est…
Myriam : Je suis musulmane mais il y a des choses que je ne tolère pas. Ces pratiquants qui prient dans la rue et portent le voile. C’est une honte pour notre pays qu’est la France ! Moi : je prie chez moi et tant pis pour l’heure. En revanche, je pense à tous ces homosexuels qui veulent à tout prix avoir un enfant, mais ils n’en ont pas le droit et je suis contre. C’est tout.
Jeannot : Je suis absolument d’accord ! Voyons ; tu mets deux loups males dans la nature, ils n’ont pas de bébé. C’est tout à fait logique ! (ahooooooo….. !!!!!!)
Maxence : Enfin, on peut être partagé. C’est toujours mieux d’avoir des parents du même sexe, que des parents alcooliques ou des pères qui battent leur femme !
Myriam : Oui, enfin, tu parles ! Je soutiens que si ces gens veulent de la compagnie, qu’ils s’achètent un chien !
Bon, je n’ai pas retenu davantage de cette conversation car je ne peux débattre sur une délibération de singes… Si je traduis leur façon de penser, les homosexuels ne sont pas considérés comme humains, ils n’ont pas les mêmes droits, mais c’est toujours mieux que des alcooliques, quand même.
Enfin, ce que je me dis, c’est que de tels quidams avec un tel discours se reproduisant entre eux, n’amélioreront pas l’intégrité, le respect, et la tolérance dans le futur, avec de tels parents ! Mais bon, ils sont humains, eux, dirons-nous!
Allez, une bonne rentrée à tous et faîtes-moi donc part de vos témoignages, je serais ravie d’en développer les traits psychologiques des quidams en manque d’intérêt !
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