Une quiche nommée loally

Une quiche nommée loally

Ceci n’est pas une histoire belge

89887269_o.jpgSi vous ne vous rappelez seulement que de l’adage : « il n’y a pas de petites économies », sachez finalement qu’en Belgique, c’est indubitablement, effectivement, sûrement, carrément : un engagement, un sacre, un commandement (vous pouvez nous soumettre des adverbes supplémentaires, si l’envie vous chante). Laissez-moi donc vous expliquer pourquoi, en 3 temps !

719IzTQazXL._SY355_.jpgCommençons en La mineur, crescendo ! Acte I, scène première : le restaurant.

Un déjeuner entre amis, il est midi. Il pèse une chaleur alourdissante au dehors et vous attendez votre plat (en Belgique en février, là c’est moi qui raconte des foutaises.). Vous n’avez pas commandé à boire, mais espérez voir entrer un pichet d’eau. Détrompez-vous ! Non seulement l’eau est tiède, douce et amère (les 2 en même temps, oui, c’est possible et pour cela, venez en Belgique !), mais les pichets d’eau n’existent pas, dans la dimension bruxelloise… Deux choix s’offrent alors à vous : soit vous réglez une bouteille d’eau plus chère qu’un paquet de cigarettes, soit vous commandez une bière, par exemple. Je dis cela…

water.jpgEn Fa : acte II scène 1, a piacere

Vous avez opté pour la deuxième option et comptez donc vous rendre aux toilettes. Vous constaterez que Mme Pipi existe bel et bien. D’ailleurs, elle est accompagnée d’une petite souris et d’un type barbu assez étrange, vêtu de rouge et de blanc, avec un gosse difforme au nom étrange mais vraisemblablement d’Arwen (et plutôt flippant, d’ailleurs) sur ses genoux. Madame est attablée dans le couloir des toilettes et vous raconte les déboires du weekend : un robinet fracassé, des lunettes de toilette accrochées au mur, un homme suspendu la tête noyée dans le trou, des hommes qui ne règlent pas l’entrée dans les latrines… Et là, seulement, vous réalisez : « mais…il faut payer 30cts pour vous rendre aux toilettes ? » Si le reste vous choque, pas moi, hein !

Capture d’écran 2013-09-04 à 10.20.36.pngActe II, scène 2, ad libitum

Vous vous rendez à la gare, et vous étonnez de constater que les toilettes publiques ont des portiques (oui, et pas dans le Thalys, au départ de Bruxelles, mais vous avez déjà réglé pour le train, enfin !). Rassurez-vous, il ne suffit que d’insérer une pièce de 50 cts dans la fente… Par ailleurs, vous pourrez y entrer avec n’importe quoi : un couteau, une tronçonneuse…

Au final, si vous séjournez 3 semaines à Bruxelles, préparez votre monnaie et votre budget toilettes, ou oubliez les dégustations de bière. A votre guise !

Vidberg-portiques-sécurité.jpgEn sol : Acte II, scène 1 : l’hôtel, rubato !

A l’hôtel, vous aurez droit à une demie bouteille d’eau, que vous soyez seul ou 2 et qu’importe la durée de votre séjour. Mais bon, il paraîtrait qu’il vaut mieux boire de l’eau chaude que fraîche, et qu’il vaut mieux boire de l’eau du robinet, aussi, et même les rejets des fosses septiques! De plus, si vous êtes, comme moi, un acharné des toilettes propres qui brillent et sur lesquelles vous comptez manger (si si, je vais consulter !), oubliez les brosses à chiottes ! Oui, sachez que l’hôtel en compte une… pour toutes les chambres ! C’est d’ailleurs avec cet indice que vous pourrez repérer la femme de ménage : un seau et LE balai-brosse!

 fairy-mary-07.png

Bon eh bien, ce billet merveilleux vous a donc été raconté par la brigade des besoins naturels. Allez, plus tard vous conterai-je assurément la véritable histoire des belges… J

 

 



02/02/2016
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