Une quiche nommée loally

Une quiche nommée loally

Base Backpackers; Auckland

BASE BACKPACKERS ; AUCKLAND

 

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Derniers périples, dernière ligne droite vers la Bay Of Islands, afin de saluer tous mes chers compères.

Et c’est pour cette raison, que petite Quiche, en transit, séjourna une longue nuit dans cette auberge.

 

J’avais eu de bons retours quant à la propreté, les services et l’ambiance de ce gourbi de 7 étages. Cependant, mon constat personnel différa grandement.

Je vais alors vous conter mes péripéties chronologiquement et ainsi, vous souffler indirectement la morale de cette douce mésaventure.

 

Il était une fois, Quiche, jeune itinérante en mal de stabilité, avait décidé de passer ses derniers jours en Nouvelle Zélande, à Paihia.

Sans autre moyen de locomotion que le bus, elle n’avait pour solution, que de prendre le car de 8h, au lendemain de son arrivée par voie aérienne, de la tendre contrée de Christchurch.

Se renseignant auprès de son fidèle site hotel.com pour un conseil sur un logement approprié pour une nuit enchantée dans la capitale touristique (Wellington étant bien l’officiel, je savais que vous suiviez), j’avais donc opté pour cet édifice de… de fortune !

 

A mon arrivée, à 19h, un accueil (pré)occupé : une hôtesse et un backpacker, vraisemblablement incommodé. Une petite demie heure d’attente, et l’on s’occupait de moi : une fiche à compléter simultanément distribué à la dizaine de personnes qui s ‘était accumulée depuis ma stagnation indésirée. En quelques minutes, j’avais les clefs. C’était magique ! Moi qui avais perdu espoir !

 

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Alors, je traversai le labyrinthe de cet immeuble et repérai les salles de bain. J’y entrai, insouciante (je ne sais pas ce qu’il m’avait pris. Ces endroits semblaient dignes du château de la belle-mère de Blanche… (une pote à moi): 15 toilettes dont 13 étaient affichées « hors-service » et 8 douches dont 6 hors service, mais prenez garde, car celles qui semblent fonctionner sont plutôt intéressantes : restez appuyés sur le robinet pour que l’eau coule. Demain, vous vous laverez les cheveux (ailleurs…) !

 

Je reculai donc, inquiète, apeurée et anxieuse, et décidai de continuer mon chemin à travers ce long couloir de moquette rouge sale et ses murs couleur fonds de toilettes abandonné d’un squat de chevreuils, à mesure que mon angoisse grandissait.

 

J’ouvrai la porte de ma chambre avec prudence, mais remarquai qu’il manquait quelque chose : des draps et un léger coup d’aspirateur. Je retournai alors, en tête de cavalerie, afin d’exprimer au mieux, mon plus grand désarroi.

-       Re-bonsoir, vous venez de me confier des clefs et je n’ai pas de drap sur mon lit.

-       Oh, oui ! Effectivement ; la femme de ménage commence son service.

Hum… A 20h ? C’est un concept ! Et au vu de sa manière complètement logique de me l’annoncer… Aucune inquiétude à avoir !

 

Je  repartai donc directement vers un point de restauration, afin de noyer cette mésaventure.

 

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Quelques heures après mon retour, le lit était fin prêt. Je pouvais finalement m’assoupir… Par chance, ma nuit fût douce au beau milieu de la ville, avec des fenêtres non isolées et… cassées ! Ou peut-être était-ce une autre forme de concept ; une aération, un style…

 

Le lendemain, je me faisais une joie de quitter ce lieu et en rendant mes clefs, quelle surprise d’entendre que je ne récupèrerais pas ma caution si… Je ne rendais pas mes draps, pourtant laissés dans la « chambre »!

 

Au final ; ne voulant manquer mon bus ; je m’y suis évidemment pliée (oui ; moi !), leur ai jeté leur drap pour récupérer mes 20NZD, dont je ne leur aurai fait présent et fuyais vers ma destinée (bravo ! Quelle référence ; j’espère que tu es fier de toi !).

 

De Base je repartais et me laissais conduire vers mon sort, rejoindre mes confères, et célébrer à foison, de mon banquet d’ « adieu », festoyant ainsi avec abondance et nos règles propres : pas de règles !

 

A Paihia, puis et surtout Russell ; nous, jeunesse imprudente, continuâmes cette ultime perpétuation d’une réputation explosive et sans limite.

Nous vécûmes heureux, n’eurent aucun enfant et continuâmes notre chemin, aveuglément.

 

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BASE BACKPACKERS; AUCKLAND

 

Last journey back from Christchurch by plane, last visit, last goodbye. Here I am; back from Christchurch by plane and on my way back to the Bay Of Islands. I really needed an accomodation for one night, since I had to wait for the 8 o'clock bus to Paihia on the next day.

 

I've been advised to get to this hostel from friends who enjoyed it there due to the fact it was clean, friendly and apparently cheap.

However, what I've discovered while I stayed there was far from the ideas we can get from a hotel.

 

Indeed, I'm gonna tell the tale of my last misadventures in New Zealand.

 

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Once upon a time, a little Quiche, lacking interest in settling anywhere, decided to move up North in Pahiai, to see her friends for a last time before a little while.

 

I arrived at the hostel at around 7p.m., and had to wait for a busy hostess for half an hour. Right after that, she took care of me, telling me to fill in a form she distributed to the others who got there while I was pausing without any will. A couple of minutes later, and I won the key to my bedroom!

 

What a surprise, when I was walking passed the restrooms in the hallway, with its dirty yellow floor and its peeing yellow-colored walls. I have no explanation, but that was something I wanted to see... But please, don't!

Well; it was simple: 13 toilets out of 15 were out of order and the 2 left were dirty and stinky, while there were only 2 showers which worked, but apparently, you have to keep pressing the button to get water so, simply wash your hair when you leave!

 

Continuing my visit along this colorful labyrinth, I eventually found my bedroom, but something kind of shocked me: where were the sheets?

Right after, I easily found my way back to the reception to shout my disappointment, even if that's  not really what I did and the woman simply and logically replied that the cleaner had just begun and she would ask him to do my bed first (how nice is that?!).

So, as logic as it was, I decided to spend some times in a restaurant and get some diner. When I got back; my bed was made! Wouhou! 8p.m.: right on time!

 

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Also, I had to tell a positive point: it was not that noisy, even if you're on the busiest street of Auckland and even if the window had a hole in it. Anyway; that might was a style, or some air or... Never mind, I did try to say something nice!

 

To finish, the last straw was when I was so happy to leave in the morning and... I forgot to take my sheets down so they obviously didn't want to give my 20NZD caution back! I did not want to waste my time telling them what I was thinking about so I simply ran to the bedroom to throw my sheet at that silly guy's face and left after saying: "keep the change and put it where you need to!"

I know; that definitely wasn't clever at all, but I did not want to explain my reaction since I thought I was not supposed to.

 

So I finally arrived to Paihia, and then Russell and drank happily ever after had no kids or aids but kept traveling around the world.

 

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30/04/2014
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